Europe

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Présentation des projets de coopération financés par les Fonds européens

GNL FACILE

L’objectif général du projet GNL FACILE est de parvenir à une réduction progressive de l’utilisation des carburants les plus polluants et de la dépendance au pétrole, qui est l’une des principales priorités de la politique européenne des transports ainsi qu’un objectif stratégique pour la compétitivité et l’efficacité de la filière logistique.

Les ports représentent dans ce secteur un élément décisif dans le développement et l’enracinement de combustibles moins polluants, en particulier le gaz naturel liquéfié (GNL), au sein des réseaux de transport transeuropéens et comme nœuds d’échange de la chaîne de transport maritime-terrestre.

La directive 2014/94/UE (directive DAFI), conformément au règlement (UE) n°1315/2013 qui réforme les RTE-T, indique combien il est nécessaire d’installer des points de ravitaillement, en mer ou à terre, fixes ou mobiles, pour le ravitaillement en GNL dans les ports maritimes.

Les ports doivent donc prévoir, à l’horizon 2025, la construction d’une véritable filière du GNL, assurant la continuité du ravitaillement des navires, véhicules et engins portuaires, la durabilité environnementale et économique des solutions adoptées et le dimensionnement approprié des installations. GNL FACILE entend aider les ports de la zone de coopération, tant ceux du réseau central des RTE-T que les réseaux secondaires, à définir des priorités et à vérifier des solutions à petite échelle pour l’approvisionnement en GNL, dans le respect des obligations découlant de l’acquis communautaire et des objectifs d’efficacité énergétique.

GNL FACILE réalisera 8 actions pilotes dans les principaux ports commerciaux de la zone avec des stations mobiles de ravitaillement, prouvant l’applicabilité immédiate du ravitaillement en GNL et montrant aux opérateurs le fonctionnement des technologies et de la filière du GNL.

 

GNL FACILE prévoit des initiatives complémentaires à celles du projet SIGNAL, qui définit les objectifs du plan d’action commun destinés au stockage et à la distribution du GNL dans la zone transfrontalière et PROMO GNL qui encourage l’utilisation de carburants moins polluants et la construction d’installations GNL dans les principaux ports commerciaux de la zone de coopération.

Le budget total du projet s’élève à 2 345 655 euros, financé par le Programme transfrontalier IT-FR Maritime et couvert à 85 % par le FEDER.

 

GRRinPORT

GRRinPORT est un projet lancé en avril 2018 et qui durera 36 mois jusqu’en 2021. GRRinPORT vise à améliorer la qualité des eaux marines dans les ports en limitant l’impact de l’activité portuaire et du trafic maritime sur l’environnement.
A cette fin, GRRinPORT vise à définir un ensemble de bonnes pratiques pour la gestion des déchets et des eaux usèes, conformément aux principes de la récupération des ressources et de l’économie circulaire. Les bonnes pratiques s’adressent aux organismes gestionnaires et aux usagers des zones portuaires et peuvent être étendues à tous les ports de la zone du Programme et, à l’avenir, à l’ensemble du bassin méditerranéen.

L’objectif de GRRinPORT est de repositionner les installations portuaires dans un contexte éco-durable et éco-innovant avec une approche de coopération transfrontalière, basée sur certains éléments d’innovation. En fait, le principal effet négatif du système actuel de gestion des déchets/eaux usées dans la zone portuaire, c’est-à-dire la pollution de l’eau, provient principalement du manque d’information et de sensibilisation des usagers du port, du manque ou de l’absence d’infrastructures de livraison dans les ports, mais aussi de la nécessité pour les usagers de s’adapter à différentes règles et procédures dans chaque port / pays.

Avec un budget de 1.276.054,12 euros, dont 1.084.646,00 euros financés par le FEDER, GRRinPORT vise à atteindre les objectifs du projet à travers :

I) la définition de Plans d’Action pour la gestion durable des déchets, des eaux usées et des sédiments, adressés aux organismes gestionnaires et aux utilisateurs des zones portuaires,

II) la mise en œuvre d’Actions Pilotes spécifiques sur les eaux usées et les sédiments, contribuant ainsi à la diffusion d’approches communes et vertueuses entre structures situées dans différents pays mais partageant le même environnement marin, la mer Méditerranée, et la valorisation des structures portuaires au-delà de la simple fonctionnalité, en réalisant également – en cas d’absence – ou en renforçant – en cas d’absence – le lien entre les stratégies de gestion des déchets et des eaux usées dans les ports concernés et dans les réalités territoriales dans lesquelles ils sont inclus.

MOBIMART

De la Sardaigne à la Côte d’Azur, en passant par la Corse, la Toscane et la Ligurie : un seul instrument d’infomobilité pour permettre aux citoyens, aux touristes et aux navetteurs de voyager entre les 5 régions, de planifier leurs déplacements et d’être informés en temps réel.

Tel est l’objectif de MOBIMART – MOBilità Intelligente MARe Terra, proposé par un partenariat de 11 organismes publics. L’objectif du projet est l’intégration des services de transport que les usagers utilisent pendant leur voyage, considéré comme un seul itinéraire du départ à l’arrivée, quel que soit le moyen de transport – bateau, bus, train, avion – et quelles que soient les barrières administratives et morphologiques des territoires traversés.
Au cœur des activités se trouve la création d’une plate-forme intégrée pour une communication intelligente entre les services de transport, facilitant les déplacements intermodaux et l’accès à l’information.

Le projet a l’intention d’intervenir sur :
1) L’innovation de l’échange d’informations entre systèmes qui ne dialoguent pas actuellement, dans le but de développer les services au-delà de la fin du projet, afin de consolider les relations entre territoires transfrontaliers.
2) La multiplicité et la numérisation des produits créés : sites web, planificateurs de voyages – outils de planification de voyages d’un point à un autre – applications pour appareils mobiles, réseaux sociaux.

Afin d’atteindre ces objectifs, le projet sera structuré sur une période de trois ans divisée en deux étapes principales :
1) la standardisation des informations sur la mobilité provenant des systèmes partenaires, afin qu’elles puissent toutes être utilisées sur une plate-forme unique
2) la création de services spécifiques d’infomobilité liés aux ports, aux territoires des provinces et des communes, aux régions.

Le projet MOBIMART est financé dans le cadre du Programme Interreg Italie-France Maritime 2014-2020 pour un montant total de 6 098 030,52 euros, dont 5 183 325,94 euros provenant du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER).

PROMO-GNL

PROMO-GNL relève le défi de promouvoir et accélérer l’adoption du GNL pour les opérations portuaires et maritimes. L’objectif est de réaliser un cadre coordonné d’études de faisabilité conjoints qui favorisent des choix éclairés pour la promotion des emplois optimaux du GNL comme combustible moins polluant dans les ports de commerce de la zone de coopération.

Le partenariat représente les acteurs clé publics de la zone de coopération avec l’appui de la recherche universitaire et industrielle ; le projet est en plus coordonné avec les projets GNL interrelies du même volet IFM (GNL FACILE, TDI-RETE GNL, et SIGNAL).

Les études de faisabilité envisagées se focalisent sur les éléments en commun et sur les spécificités territoriales. Les actions de promotion auprès des acteurs clé sont réalisées dans un cadre conjoncturel optimal.

Le financement total du projet s’élève à 749 069,31 € (dont 636 708,91 € de FEDER – Fond Européen de Développement Régional).

RUMBLE

RUMBLE est un projet de trois ans realisé avec un financement de 1,9 milion d’euro (dont le 85% est couvert par le FEDER – Fonds Européen de Développement Régional).

L’objective est rendre les ports commerciaux plus durables, en réduisant la pollution acoustique dans l’espace de coopération Maritime.

Avec le projet on contribue à un problème environnemental commun dans l’espace de coopération transfrontalier, ou plusieurs ports sont insérés dans une contexte urbain. RUMBLE est partie d’un réseau de projet Maritimes sur le bruit qui déroulent un approche complémentaire et intégré.

Le Projet vise à l’amélioration le suivi de sources de bruit qui causent la pollution acoustique des ports commerciaux et de déployer des petits infrastructures pour réduire les sources de bruit qui dérangent la population résidente dans les zones urbaines :

– Le trafic routière des véhicules lourds généré par les activités portuaires
– l’amarrage des navires
– Activités sur les quais (déplacement des matériaux etc.)

Le projet prévoit la réalisation d’une enquête préliminaire du climat acoustique pour individuer les zones les plus affectées. Apres on réalisera de petites interventions de mitigation des impacts qui seront objet de suivi in itinere et de suivi ex-post.

SICOMAR +

Le projet SICOMAR plus – P.C. Interreg Italia-Francia “Marittimo-Maritime” a démarré le 1er juin 2018 et s’achèvera le 31 mai 2021. Il s’agit d’un projet d’importance stratégique avec 16 partenaires, répartis entre la Toscane, la Sardaigne, la Ligurie, la Corse et la PACA, qui voit la région Toscane dans le rôle de chef de file.

La zone marine de coopération du projet correspond au Sanctuaire Pelagos, principale Aire Spécialement Protégée d’Importance Méditerranéenne (ASPIM), caractérisée par un important patrimoine naturel et soumise à une forte pression anthropique.

Le projet vise à contribuer à l’amélioration de la sécurité de la navigation dans l’espace maritime transfrontalier, fortement menacé ces dernières années par l’augmentation du trafic de marchandises, surtout des marchandises dangereuses, et du nombre de passagers qui franchissent la Méditerranée pour des raisons d’emploi et de tourisme nautique ou des croisières, et qui se développe à plusieurs niveaux interdépendants : gouvernance, technologies pour la sécurité en mer, systèmes intégrés de prévision et services de sécurité.

L’objectif général du projet est de promouvoir :

La sécurité en mer en augmentant la surface de la mer contrôlée par des outils de surveillance (radar, satellites, instruments in situ et/ou intégration de ces système) ;
La réduction de l’incertitude des systèmes de prévision météorologique et de la circulation maritime ;
Activités de formation et activités de démonstration tels que le pilotage dans les zones marines dangereuses ;
La création de modèles d’aide à la gestion des situations d’urgence et des risques, ainsi que des services en matière de sécurité en mer et de protection de l’environnement.

Cet objectif doit être atteint grâce au développement de technologies et de réseaux de surveillance, déjà lancé avec les précédents projets SICOMAR (conclus en 2016) et IMPACT (actuellement en cours), ce qui permettra de couvrir l’ensemble de la zone marine transfrontalière.

Le coût total du projet est de 6 688 230,14 euros, financé à 85% par des fonds européens et à 15% par des fonds nationaux.

Durée du projet: 36 mois

Date de démarrage: 1er juin 2018

SIGNAL

Le projet SIGNAL – Stratégies transfrontalières pour l’exploitation du Gaz Natural Liquéfié (GNL) – vise à

a) développer de modèles transfrontaliers pour l’optimisation du réseau maritime

b) créer des plans de localisation de zones de stockage et de distribution du gaz naturel liquéfié (GNL) dans les ports

c) l’adoption de stratégies transfrontalières pour l’utilisation et la valorisation du GNL dans les ports de Ligurie, Sardaigne, Toscane, Corse et PACA.

 

L’utilisation du Gaz Naturel Liquéfié, qui vise à améliorer la durabilité des activités portuaires et à réduire les émissions de CO2, nécessite, d’une part, la mise en place d’un système d’infrastructure fiable et sécurisé et, d’autre part, l’adoption de décisions stratégiques concernant la localisation de zones de stockage et d’approvisionnement pour le GNL.

 

SIGNAL participe au Cluster de 4 projets GNL (tous cofinancés par le programme INTERREG Italie-France Maritime), notamment GNL Facile, PROMO-GNL et TDI RETE-GNL. Le Cluster est axé sur l’amélioration de la durabilité des activités portuaires et sur la création d’un espace maritime interrégional dans le nord de la Méditerranée, qui est pionnier de modalités durables de navigation pour le futur.

 

SIGNAL bénéficie d’un financement FEDER de 1.613.514,63 €

TDI RETE

Le projet TDI (Chef de file UNIGE-CIELI, Responsable Scientifique Prof. Giovanni Satta) a pour but la recherche de solutions technologiques et productives pour la distribution et le bunkering du GNL dans les ports transfrontaliers basés sur des normes communes et sur des procédures d’exploitation communes : le projet identifie la localisation des plans et le réseau de distribution des dépôts primaires, en vérifiant les bénéfices potentiels et la durabilité économique et financière.

La propagation du gaz naturel liquéfié (GNL) dans les ports exige la mise en oeuvre d’un système d’infrastructures qui privilège la mise en place d’un réseau de distribution fiable, sécurisé et intégré. La réalisation de cette infrastructure implique des décisions stratégiques sur la localisation des installations pour le bunkering, le stockage et la fourniture de GNL en fonction de la taille, selon des logiques systématiques.

Le caractère stratégique du projet découle de l’importance interrégionale, du positionnement de l’espace maritime transfrontalier IT-FR dans le nord de la Méditerranée et des conséquences liées à l’élaboration de compétences intégrées pour le développement d’un système d’infrastructures communes. L’approche transfrontalière est imposée par la densité des services maritimes avec origine / destination dans la région et par la nécessité de développer des installations avec des caractéristiques technologiques homogènes.

Les output du projet consistent en la préparation de rapports pour la définition de :

1. Standards technologiques et procédures opératives pour le bunkering de GNL

2. Plan d’action commun intégré au bénéfice des ports

 

Les bénéficiaires des outputs sont les administrations portuaires et les collectivités locales intéressées par la mise en oeuvre des stations de bunkering du GNL.

L’innovation du projet dérive de l’approche interdisciplinaire qui regroupe les dimensions techniques et d’ingénierie, économiques et juridiques et l’utilisation d’une logique partagée pour éviter un double investissement et le risque de non-interopérabilité entre les différentes installations.

Le projet, d’une durée de 24 mois (du 01.03.2018 au 29.02.2020), dispose d’un budget total de 749 042,16 euros, dont 636 685,83 euros du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER).

TRENO

Le Projet TRENO est une initiative née dans le cadre du Programme de coopération Interreg Italie- France Maritime 2014/2020, cofinancé par le Fond Européen de Développement Régional (FEDER), qui a comme principal objectif de contribuer à renforcer la coopération transfrontalière entre les régions participantes et de faire la zone de coopération une zone compétitive, durable et inclusive dans le panorama européen et méditerranéen.

Avec le projet TRENO, les Partenaires visent à conjuguer le charme des chemins de fer historiques et touristiques construites entre la deuxième moitié de 1800 et le début de 1900 et les territoires traverses par telles lignes, caractérisés par des éléments de valeur historique, culturel, paysager, environnemental, des randonnés, sportif et des productions typiques.

La valorisation des chemins de fer, de l’attractivité des territoires traversés et la création d’opportunités de développement pour le nombreuses micro, petites et moyennes entreprises du secteur touristique et pour celles spécialisées en produits typiques, elles sont les défis que le Régions de la zone transfrontalière ont décidé de faire face conjointement.

TRENO vise à améliorer l’accessibilité et la durabilité de l’offre transfrontalière touristique en requalifiant et en valorisant les infrastructures et les lignes des chemins de fer historiques et touristiques qui traversent les territoires de la zone de coopération.

Le budget total du Projet est de 1.079.127,20 Euro dont le 85%, c’est-à dire 917.258,12 Euro, du FEDER.

Les activités de TRENO se dérouleront sur trois années, du 1er avril 2018 au 31 mars 2021.

Projets de transports transfrontaliers

(en cours de développement)